Les potières de Sejnane, un savoir-faire de mère en filles
A la découverte d’un savoir-faire ancestral, transmis de mères en filles… Sur les hauteurs du massif de Mogod au nord de la Tunisie, le village de Sejnane se situe dans un cadre verdoyant où les cigognes surplombent le village. C’est ici que nous avons rencontré les potières de Sejnane. Inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité depuis 2018, cette technique ancestrale est transmise de mères en filles dans le cadre d’un enseignement traditionnel et informel au sein des communautés.
Ghada Wali, designer un monde nouveau
Pionnière du design graphique en Egypte, Ghada Wali a récemment été classée par Forbes parmi les 30 jeunes designers les plus influents d’Europe. Elle est la première égyptienne à recevoir ce titre. Elle a aussi reçu deux awards d’Adobe Design ainsi que le prix de la Society of Typographic Art Chicago classant son œuvre « Let’s Play » (un dictionnaire arabe universel utilisant des LEGO) parmi les 100 œuvres les plus impactantes au monde.
Mouna et Aya Abdel Raouf, porter l’héritage égyptien avec style
A 21 ans à peine, les sœurs Mounaz et Aya Abdel Raouf ont lancé Okhtein, marque de sacs et accessoires. L’idée est née dans les souks de Khan El-Khalili, en apprenant des meilleurs artisans d’Egypte. Elles ont depuis parcouru beaucoup de chemin : lauréates de la Vogue Arabia Competition catégorie accessoires, elles emploient désormais 20 personnes, ont un flagship à Zamalek, Beyoncé et Gigi Hadid comptent parmi leurs clientes. Un succès qu’elles utilisent pour développer la marque en Egypte, avec comme objectif de redonner confiance aux femmes à travers leur style.
Germaine Acogny, mère de la danse contemporaine africaine
Petite-fille d’une prêtresse vaudou, Germaine Acogny puise son héritage gestuel de sa grand-mère. A 76 ans, Germaine n’en a pas fini de danser. Chez elle, « les vieux dansent toujours et jusqu’au bout ». Son inspiration, elle la puisse lors de ses marches dans la mer qui borde l’Ecole des Sables.
Nadia Khiari, icône de la liberté d'expression en Tunisie
Depuis le 13 janvier 2011, Nadia Khiari s’est promis de ne plus jamais avoir peur. Depuis 11 ans, son alias, le chat révolutionnaire Willis from Tunis, continue d’arpenter les rues, de taper sur toutes les têtes et de se moquer de ce qui ne va pas. Dessinatrice de presse, caricaturiste, artiste peintre, autrice de nouvelles et enseignante en arts plastiques, Nadia Khiari est devenue une véritable icône de la liberté d’expression en Tunisie. Pas étonnant qu’on lui ait décerné le prix « Couilles au Cul » en 2016, récompensant le courage artistique d’un auteur. Nous avons rencontré Nadia Khiari à la Marsa où elle nous conte son histoire.
Dieynaba Sidibe, première graffeuse sénégalaise
Dieynaba Sidibe, plus connue sous le nom de Zeinixx, est la première femme graffeuse au Sénégal. Du dessin à la craie sur les murs de sa chambre à la peinture des murs de Dakar, Dieynaba n’hésite pas à escalader les échafaudages pour porter des messages forts : l’émancipation des femmes, l’écologie, le dépistage du cancer, le droit à l’éducation, et bien d’autres. Slameuse à ses heures perdues, « la folle des mots » n’en a pas fini de bousculer la scène hip hop sénégalaise.