Triez par pays
Palestine : Le B.A.-BA
Il est impossible de dresser un portrait des femmes en Palestine sans prendre en compte le contexte, intriguement lié à l’occupation israélienne, complexe et souvent dramatique dans lequel elles naviguent. Ce qui suit n’est pas un simple état des lieux, mais une plongée dans une réalité où chaque défi est aussi un combat pour la sauvegarde de tout un peuple. Ce B.A.-BA, volontairement plus ancré dans l’histoire qu’à notre habitude, est aussi façonné par l’expérience d’une de nos cofondatrices, Isolde, qui vit à Ramallah depuis deux ans, témoin au quotidien de la résilience et de la force des femmes palestiniennes face à l’adversité.
Tunisie : Le B.A.-BA
Le B.A-BA, pour contextualiser les interviews des femmes tunisiennes
Chloé Clair, de CTO de Vinci Construction à CEO de la startup Namr
Chloé Clair nous impressionne. Déjà, elle accumule les diplômes : Polytechnique, les Ponts et Chaussées, Berkeley et un master en architecture. Cette workaholic s’est donné les moyens pour se lancer dans la vie active. Ensuite, c’est une femme forte. A 28 ans, elle a intégré Bouygues Construction et a eu, pour son premier poste, à gérer une équipe de 25 personnes et diriger la conception d’un projet de 500 millions d’euros. Et elle s’est donné pour objectif de, tous les trois ans, évoluer vers un nouveau poste qui la passionnerait tout autant. Stratégie payante, puisqu’elle a fait son chemin jusqu’à devenir CTO de Vinci Construction, au Comex d’une entreprise de 70 000 personnes, avec pour mission d’injecter de l’innovation dans le groupe. Un poste exceptionnel qu’elle a quitté en décembre 2020 pour se lancer dans une toute nouvelle aventure : CEO de namR, startup qui valorise les données des bâtiments et des territoires pour répondre aux enjeux de la transition écologique. Un basculement qu’elle explique par une nécessité vitale de constamment sortir de sa zone de confort, de se mettre en danger, de garder une motivation pour son travail.
Aïcha Ech-Chenna, celle qu’on ne fait pas taire
Au Maroc, on ne présente plus la grande Aïcha Ech-Chenna. Véritable ambassadrice de la cause féministe au Maroc, on la surnomme Mère Courage ou Mère Teresa du Maroc. Depuis maintenant plus de 40 ans, elle lutte pour imposer le respect aux mères célibataires et pour la reconnaissance des enfants nés hors mariage, un sujet qui demeure aujourd’hui encore tabou au Maroc.
Les potières de Sejnane, un savoir-faire de mère en filles
A la découverte d’un savoir-faire ancestral, transmis de mères en filles… Sur les hauteurs du massif de Mogod au nord de la Tunisie, le village de Sejnane se situe dans un cadre verdoyant où les cigognes surplombent le village. C’est ici que nous avons rencontré les potières de Sejnane. Inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité depuis 2018, cette technique ancestrale est transmise de mères en filles dans le cadre d’un enseignement traditionnel et informel au sein des communautés.
Gaëlle Bitéghé, ou le cheminement intellectuel d’une femme au pouvoir
« Tombée dans la soupe de la finance » à 23 ans, Gaëlle Bitéghé a monté les échelons jusqu’à devenir Directrice Générale de la filiale gabonaise de la banque panafricaine Ecobank à 36 ans, faisant d’elle l’une des plus jeunes dirigeantes du continent. Elle est désormais retournée sur les bancs de l’école pour poursuivre un Executive MBA, et se confie sur les différents obstacles qu’elle a dû surmonter au cours de sa carrière, notamment pendant sa maternité : « les femmes ont des bébés, pas des lobotomies ». Une mine de conseils pratiques, merci Gaëlle !
Patricia Zoundi Yao, le soleil de l’agriculture ivoirienne
Patricia Zoundi Yao est l’une de ces personnes solaires, celles dont le rire et les idées vous transportent. Passionnée par les populations rurales, Patricia a lancé QuickCash pour faciliter les transferts d’argent, devenant ainsi l’une des pionnières du mobile money. Avec Canaan Land, elle s’attaque désormais à l’agriculture en développant un modèle d’agriculture raisonnée et inclusive en formant de petites agricultrices et en leur garantissant un revenu décent, tout en proposant un modèle d’agriculture respectueux de l’environnement. Une inspiration sans fin qui présage encore de jolis projets !
Madeleine Edmée Berre, celle que rien n’arrête
Madeleine Edmée Berre a un parcours plutôt atypique. Juriste de formation, elle a derrière elle une longue expérience dans le conseil avec 10 ans chez PwC et 13 années chez Deloitte où elle atteint le poste de directrice générale. En 2013, elle devient la première femme élue à la tête de la Confédération Patronale Gabonaise, représentant plus de 350 entreprises. En 2015, elle est débauchée par l’Etat pour occuper le poste de Ministre du Commerce alors qu’elle n’a jusque-là jamais exercé dans le secteur public. Un rôle qu’elle honore avec brio, reconduite d’année en année depuis maintenant 4 ans. Elle est aujourd’hui à la tête du Ministère de l’Emploi, de la Fonction Publique, du Travail , de la Formation Professionnelle, chargée du Dialogue Social.
Alice Mogwe, le pouvoir de l’activisme
Alice Mogwe est une fervente activiste pour les droits de l’homme. Nous l’avons rencontrée deux jours après sa nomination à la Présidence de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH), et à la tête de 193 ligues et de 112 pays membres, Alice a déjà de la bouteille dans le domaine. Fondatrice et présidente de Ditshwanelo, le Centre botswanais pour les droits de l’homme, elle s’est donnée comme mission de venir en soutien à ceux qui ne peuvent pas accéder au système légal, alors même qu’elle a fait des études de droit. Un parcours de vie qui force le respect et nous pousse à nous questionner sur nos motivations.
Nadia Khiari, icône de la liberté d'expression en Tunisie
Depuis le 13 janvier 2011, Nadia Khiari s’est promis de ne plus jamais avoir peur. Depuis 11 ans, son alias, le chat révolutionnaire Willis from Tunis, continue d’arpenter les rues, de taper sur toutes les têtes et de se moquer de ce qui ne va pas. Dessinatrice de presse, caricaturiste, artiste peintre, autrice de nouvelles et enseignante en arts plastiques, Nadia Khiari est devenue une véritable icône de la liberté d’expression en Tunisie. Pas étonnant qu’on lui ait décerné le prix « Couilles au Cul » en 2016, récompensant le courage artistique d’un auteur. Nous avons rencontré Nadia Khiari à la Marsa où elle nous conte son histoire.
Sénégal : Le B.A.-BA
Le B.A-BA, pour contextualiser les interviews des femmes sénégalaises
Côte d’Ivoire : Le B.A.-BA
Le B.A-BA, pour contextualiser les interviews des femmes ivoiriennes
Gabon : Le B.A.-BA
Le B.A-BA, pour contextualiser les interviews des femmes gabonaises
Botswana : Le B.A.-BA
Le B.A-BA, pour contextualiser les interviews des femmes botswanaises
Mozambique : Le B.A.-BA
Le B.A-BA, pour contextualiser les interviews des femmes mozambicaines
Afrique du Sud : Le B.A.-BA
Le B.A-BA, pour contextualiser les interviews des femmes sud-africaines
Rwanda : Le B.A.-BA
Le B.A-BA, pour contextualiser les interviews des femmes rwandaises
Egypte : Le B.A.-BA
Le B.A-BA, pour contextualiser les interviews des femmes égyptiennes
Ethiopie : Le B.A.-BA
Le B.A-BA, pour contextualiser les interviews des femmes éthiopiennes